Les 10 règles d’or du cordiste

Ces 10 règles du cordiste établissent un cadre comportemental pour garantir la sécurité des interventions des cordistes professionnels en toutes circonstances. Ces principes ne remplacent pas l’analyse préalable des risques propres à chaque intervention, qu’il s’agisse des risques liés aux accès sur cordes, aux tâches spécifiques ou à l’environnement de travail.


les 10 règles d'or du cordistes

1. Respecter les règles pour des amarrages sécurisés

Un amarrage correct est une condition essentielle pour garantir la sécurité du cordiste. Chaque étape doit être réalisée avec rigueur et méthode pour éviter les risques liés à une défaillance des ancrages. Voici les principes à suivre :

Identifier les supports et ancrages

  • Localiser les supports d’amarrage et les ancrages conformément aux consignes de l’employeur.
  • S’assurer que les ancrages sont solidement fixés au support.

Vérifier l’état des éléments d’amarrage

  • Inspecter visuellement et manuellement tous les composants (cordes, mousquetons, ancrages).
  • Remplacer immédiatement tout élément présentant des signes de faiblesse, d’usure ou de déformation.

Amarrer séparément les cordes

  • Toujours utiliser une corde de progression distincte de la corde de sécurité.
  • Assurer un cheminement clair et indépendant pour chaque corde afin d’éviter les frottements ou les interférences.

Répartir les efforts sur les ancrages

  • Réaliser un amarrage qui distribue uniformément les forces sur plusieurs points d’ancrage.
  • Prévoir une configuration où une défaillance d’un ancrage n’entraîne pas la perte de sécurité globale.

Vérifier la résistance minimale des ancrages

  • S’assurer que chaque ancrage ou support peut supporter une charge d’au moins 10 kN sans déformation permanente, quel que soit l’angle d’application des forces.

Appliquer le principe de redondance en cas de doute

  • Si la résistance de 10 kN ne peut être garantie ou si l’environnement présente des risques supplémentaires, utiliser une configuration redondante.
  • Doubler les ancrages pour chaque corde et, si nécessaire, partager un ancrage commun entre deux cordes tout en garantissant la sécurité.

En résumé : Un amarrage bien réalisé repose sur des vérifications minutieuses, une répartition équilibrée des forces, et l’application de principes de sécurité supplémentaires dans les environnements incertains. Le respect de ces règles assure une intervention sans risque pour le cordiste et son équipe.

2. Une corde dans le vide doit être irréprochablement sécurisée

Lorsqu’une corde est utilisée dans le vide, elle devient un élément critique pour la sécurité. Chaque étape de son installation et de son utilisation doit garantir une sécurisation optimale pour prévenir tout incident.

Fixer correctement les cordes

  • Installer chaque corde en tête de verticale en s’assurant que les amarrages sont réalisés selon les règles de l’art.
  • Vérifier que chaque corde est solidement attachée avant son positionnement dans le vide.

Éliminer les risques pour l’environnement

  • S’assurer que les cordes ne peuvent pas entrer en contact avec des lignes électriques, des passants, des véhicules ou d’autres éléments extérieurs.
  • Organiser l’intervention de manière à minimiser toute interaction dangereuse avec l’environnement de travail.

Déplacement des cordes : maintien de la sécurité

  • Lorsqu’une corde doit être déplacée, veiller à ce qu’elle reste inaccessible à toute autre personne, qu’il s’agisse d’un cordiste ou d’un tiers.
  • Deux options sont possibles :
    • Remonter la corde pour la repositionner en toute sécurité.
    • Déplacer la corde sous surveillance constante pour éviter tout risque.

Gestion des cordes utilisées pour la manutention

  • Identifier clairement les cordes utilisées pour des tâches de manutention afin d’éviter toute confusion avec les cordes de progression ou de sécurité.
  • Lorsque ces cordes ne peuvent être différenciées, elles doivent respecter les mêmes exigences de qualité et de gestion que les cordes principales.

En résumé : Une corde dans le vide doit être irréprochablement sécurisée à chaque étape, de l’installation au déplacement. La vigilance et le respect des règles garantissent non seulement la sécurité du cordiste, mais aussi celle des personnes et des infrastructures environnantes.


les règles d'or à apprendre par coeur pour tout cordiste

3. Éviter les frottements pour garantir une remontée en toute sécurité

Les frottements sur les cordes peuvent compromettre leur intégrité et rendre une remontée difficile, voire dangereuse. La gestion proactive des cordes permet de maintenir leur fonctionnalité et leur sécurité tout au long de l’intervention.

Identifier et anticiper les zones de frottement

  • Repérer les points de contact potentiels entre les cordes et les surfaces environnantes (arêtes vives, bords, structures métalliques, etc.).
  • Utiliser des protections adaptées (gainages, mousquetons de déviation, poulies) pour limiter les frottements aux points critiques.

Garantir la sécurité des cordes principales

  • Corde de progression : Veiller à ce qu’elle reste libre de tout frottement excessif, ce qui pourrait compromettre son utilisation lors d’une remontée.
  • Corde de sécurité : Maintenir son intégrité pour garantir une redondance efficace en cas de défaillance de la corde de progression.

Gérer les cordes de manutention

  • Si des cordes de manutention sont utilisées et non clairement identifiables, appliquer les mêmes précautions que pour les cordes de progression et de sécurité.
  • S’assurer qu’elles restent fonctionnelles pour une éventuelle remontée ou une intervention secondaire.

Réaliser des contrôles réguliers

  • Inspecter les cordes pendant l’intervention pour détecter tout signe d’usure ou de dégradation causé par les frottements.
  • Réajuster leur position si nécessaire pour prévenir tout dommage.

En résumé : Une gestion rigoureuse des frottements est essentielle pour garantir une remontée sécurisée en toute circonstance. Anticiper, protéger et surveiller les cordes permet d’assurer leur durabilité et de prévenir les incidents.


4. Sécuriser les extrémités libres des cordes

La sécurisation des extrémités libres des cordes est une étape essentielle pour éviter les accidents, tels qu’une descente incontrôlée ou la perte d’une corde. Ces extrémités doivent être gérées avec soin pour garantir leur sécurité tout au long de l’intervention.

Installer des dispositifs de sécurité visibles

  • Nœud d’arrêt : Réaliser un nœud adapté (comme un nœud de huit ou un nœud en huit double) sur chaque extrémité libre pour empêcher tout glissement accidentel hors des systèmes d’assurage ou de progression.
  • Épissure : Si une épissure est utilisée, s’assurer qu’elle est réalisée conformément aux normes de sécurité et reste bien visible.
  • Visibilité : Chaque dispositif de sécurité doit être clairement identifiable, même lorsque la corde est rangée dans un sac ou utilisée sur le terrain.

Éviter les fausses sécurités

  • Ne pas considérer un écheveau de corde lovée comme un dispositif de sécurité fiable.
  • Les cordes doivent toujours être équipées de véritables systèmes de sécurisation, visibles et fonctionnels, pour éviter tout risque de confusion ou d’erreur.

Assurer une gestion continue des extrémités

  • Vérifier régulièrement que les dispositifs de sécurité sont en place et fonctionnels.
  • En cas de réutilisation des cordes, contrôler à nouveau les extrémités avant chaque intervention.

En résumé : La sécurisation des extrémités libres est un élément clé de la gestion des cordes. Des dispositifs bien visibles et conformes aux normes assurent la sécurité des interventions et réduisent les risques d’incident.


5. Toujours être connecté lors de l’installation des cordes

Lors de l’installation des cordes, la sécurité du cordiste doit être une priorité absolue. Toute exposition à un risque de chute impose l’utilisation d’équipements et de dispositifs appropriés pour garantir une protection continue.

Utiliser un dispositif antichute ou de retenue

  • Toujours se connecter à un dispositif antichute dès qu’il existe un risque de chute libre.
  • En cas de travail sur une surface inclinée ou instable, utiliser un dispositif de retenue pour empêcher tout glissement ou déplacement non contrôlé.
  • Vérifier que le dispositif est correctement installé et fonctionnel avant de commencer l’installation des cordes.

Employer les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés

  • Harnais de sécurité : Porter un harnais conforme aux normes en vigueur, ajusté correctement pour garantir un confort et une sécurité optimaux.
  • Connecteurs et absorbeurs d’énergie : Utiliser des connecteurs homologués et, si nécessaire, des absorbeurs d’énergie pour limiter la force de choc en cas de chute.
  • Casque : Toujours porter un casque de protection pour se prémunir contre les chutes d’objets ou les impacts avec des structures.
  • Gants : Utiliser des gants adaptés pour protéger les mains lors de la manipulation des cordes et des équipements.

Adapter la connexion aux conditions de travail

  • Choisir les dispositifs en fonction de l’environnement et des contraintes spécifiques de la tâche (hauteur, structure, conditions météorologiques).
  • Vérifier régulièrement la tension et la solidité de la connexion pendant l’intervention.

En résumé : Être connecté en permanence à un dispositif antichute ou de retenue et utiliser des EPI adaptés est indispensable lors de l’installation des cordes. Ces précautions protègent le cordiste contre les risques de chute et assurent une intervention en toute sécurité.


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6. Équiper les postes de travail de manière accessible et sécurisée

Un poste de travail bien équipé est essentiel pour garantir la sécurité des cordistes, quels que soient leur niveau d’expérience ou les conditions de l’intervention. Cela inclut à la fois l’accessibilité du poste et la préparation à une évacuation rapide en cas de besoin.

Aménager les postes pour tous les niveaux d’expérience

  • Clarté des parcours : Installer les cordes et équipements de manière à ce qu’un cordiste moins expérimenté puisse s’y déplacer en toute sécurité sans repérage préalable.
  • Marquage et signalisation : Identifier clairement les points d’accès et de sortie pour éviter toute confusion.
  • Stabilité des équipements : Veiller à ce que tous les éléments installés soient robustes et ne présentent aucun risque de déséquilibre ou de glissement.

Prévoir une évacuation facile en cas d’urgence

  • Anticipation : Planifier des itinéraires d’évacuation pour permettre une intervention rapide des coéquipiers ou des secours spécialisés.
  • Simplicité d’accès : Équiper les postes de manière à ce que les cordistes puissent être évacués rapidement, même dans des situations complexes.
  • Communication : Informer tous les membres de l’équipe des procédures d’évacuation et des équipements à utiliser en cas d’urgence.

Veiller à la sécurité globale du poste

  • Redondance des systèmes : Installer des systèmes de sécurité supplémentaires, si nécessaire, pour garantir la sécurité du poste dans des conditions inhabituelles ou risquées.
  • Inspection régulière : Vérifier les équipements du poste de travail avant et pendant l’intervention pour détecter tout problème éventuel.

En résumé : Équiper un poste de travail de manière accessible et sécurisée est crucial pour protéger les cordistes et faciliter une évacuation rapide si nécessaire. Une préparation minutieuse et une organisation claire réduisent les risques et garantissent une intervention efficace et sûre.


7. Assurer la sécurité sur le système de progression et antichute

La sécurité sur les systèmes de progression et antichute est un pilier fondamental des interventions en hauteur. Cela nécessite une évaluation continue des risques et une utilisation optimale des équipements pour garantir la protection du cordiste à chaque instant.

Respecter les normes professionnelles

  • Suivre les protocoles et bonnes pratiques établies par la profession pour les systèmes de progression et antichute.
  • S’assurer que tous les équipements utilisés sont conformes aux normes en vigueur et régulièrement inspectés.
  • Adapter les méthodes de travail en fonction des spécificités de l’environnement et des tâches à accomplir.

Vérifier la force de choc potentielle

  • Estimer en permanence la force de choc en cas de chute, en tenant compte :
    • Du facteur de chute (distance de chute par rapport à la longueur de corde).
    • Du type et de l’état du matériel utilisé (cordes, mousquetons, absorbeurs d’énergie).
  • Utiliser des absorbeurs d’énergie pour réduire l’impact en cas de chute.

Maintenir une vigilance constante sur le tirant d’air

  • Surveiller en permanence le tirant d’air vertical (espace sous le cordiste pour absorber une éventuelle chute).
  • Évaluer le tirant d’air horizontal lors des déplacements latéraux ou en cas de travail sur des structures inclinées.

Privilégier l’utilisation du descendeur

  • S’assurer que le descendeur est correctement utilisé et qu’il permet un contrôle précis des mouvements.
  • Lorsque le cordiste est en poste, privilégier le positionnement sur un descendeur plutôt que sur des bloqueurs.
  • Cela facilite une évacuation rapide en cas d’urgence ou de besoin d’intervention extérieure.

En résumé : Garantir la sécurité sur le système de progression et antichute nécessite une vigilance constante, une évaluation rigoureuse des risques et une utilisation optimale des équipements. En respectant ces principes, le cordiste peut travailler en hauteur de manière efficace tout en limitant les risques liés à son environnement.


le travail en hauteur sur corde

8. Rester en contact permanent avec son équipe

La communication et la coordination avec l’équipe sont essentielles pour garantir la sécurité des interventions. Maintenir un contact constant permet de prévenir les incidents, de réagir rapidement en cas d’urgence et d’assurer une collaboration fluide entre les membres de l’équipe.

Travailler systématiquement en binôme

  • Sécurité mutuelle : Travailler avec un coéquipier permet une surveillance réciproque, indispensable en cas de problème technique ou de malaise.
  • Répartition des tâches : Favoriser une organisation efficace en déléguant les responsabilités entre les membres du binôme.
  • Intervention rapide : En cas de chute ou de difficulté, le binôme peut intervenir immédiatement pour apporter assistance ou alerter les secours.

Informer sur sa localisation

  • Coordination : Avant chaque intervention, communiquer sa position exacte à ses coéquipiers, à la hiérarchie ou aux services de sécurité.
  • Traçabilité : Maintenir un suivi précis de l’avancement de l’intervention pour permettre une localisation rapide en cas d’urgence.
  • Utilisation des outils de communication : S’équiper de radios ou d’autres dispositifs de communication fiables adaptés aux conditions de travail.

Être prêt à intervenir rapidement

  • Anticipation : Identifier les risques potentiels pour être en mesure de réagir immédiatement en cas de problème.
  • Équipements de secours : S’assurer que le matériel nécessaire pour intervenir en urgence (trépieds, cordes de secours, poulies) est disponible et facilement accessible.
  • Formation régulière : Participer à des entraînements pour maîtriser les procédures de sauvetage et d’assistance en hauteur.

En résumé : Rester en contact permanent avec son équipe, travailler en binôme et communiquer sa localisation sont des éléments fondamentaux pour assurer la sécurité des interventions. Une coordination efficace réduit les risques et facilite les interventions rapides en cas de besoin.


9. Adapter ses méthodes à l’environnement de travail

Chaque environnement de travail présente des risques spécifiques qui nécessitent une adaptation des méthodes et des comportements. Une analyse rigoureuse et une planification adéquate sont essentielles pour garantir la sécurité des cordistes et la réussite de l’intervention.

Prendre en compte les risques spécifiques

  • Accès sur cordes : Identifier les dangers propres à l’utilisation des cordes, tels que :
    • Points de frottement ou surfaces abrasives.
    • Espaces confinés ou difficilement accessibles.
    • Obstacles naturels ou artificiels pouvant compromettre la progression.
  • Tâches spécifiques : Considérer les risques associés à la mission (exemple : travail en hauteur, découpe, manutention).
  • Environnement externe : Évaluer les facteurs environnementaux pouvant impacter la sécurité :
    • Conditions météorologiques (vent, pluie, chaleur, froid).
    • Proximité de lignes électriques, de véhicules ou de passants.
    • Bruit ou visibilité réduite.

Respecter les procédures d’analyse des risques

  • Analyse préalable : S’appuyer sur les analyses de risques établies par l’entreprise pour comprendre les dangers et définir des mesures de prévention adaptées.
  • Plan de prévention : Respecter les consignes spécifiques détaillées dans le plan de prévention et y apporter des ajustements si nécessaire.
  • Évaluation continue : Maintenir une vigilance constante et réévaluer les risques au fur et à mesure de l’intervention, en adaptant les méthodes en conséquence.

Adopter des comportements sécuritaires

  • Flexibilité : Adapter les techniques en fonction des conditions imprévues, tout en restant conforme aux normes de sécurité.
  • Communication : Informer l’équipe des ajustements nécessaires pour garantir une coordination optimale.
  • Prudence accrue : S’assurer que chaque modification de méthode est validée et sécurisée avant sa mise en œuvre.

En résumé : Adapter ses méthodes à l’environnement de travail implique une prise en compte des risques liés aux cordes, aux tâches et à l’environnement externe. Le respect des procédures et une évaluation continue des dangers permettent de travailler en toute sécurité, même dans des conditions imprévisibles.


10. Adopter une attitude professionnelle en toute circonstance

L’attitude professionnelle est une composante essentielle du métier de cordiste. Elle influence non seulement la sécurité des interventions, mais aussi l’image de la profession et la transmission des bonnes pratiques aux générations futures.

Respecter les bonnes pratiques pour préserver l’image du métier

  • Suivre les normes : Appliquer rigoureusement les règles de sécurité et les standards établis par la profession.
  • S’engager pour la qualité : Exécuter chaque tâche avec soin et précision pour maintenir une réputation d’excellence.
  • Renforcer la confiance dans le métier : Adopter une conduite exemplaire pour inspirer respect et confiance, aussi bien auprès des collègues que des clients.

Montrer l’exemple aux cordistes moins expérimentés

  • Encadrement bienveillant : Agir en mentor pour les cordistes débutants en partageant connaissances et expériences.
  • Transmission des bonnes pratiques : Expliquer et démontrer les techniques de manière claire et pédagogique.
  • Responsabilisation progressive : Encourager les moins expérimentés à développer leur autonomie tout en restant vigilant à leur sécurité.

Éviter les comportements risqués liés à un excès de confiance

  • Rester vigilant : Ne jamais sous-estimer les risques, même dans des situations familières ou apparemment simples.
  • Éviter la complaisance : Se rappeler que la routine peut conduire à des erreurs ou des négligences.
  • Se remettre en question : Être ouvert à recevoir des feedbacks et à ajuster ses pratiques si nécessaire.

En résumé : Adopter une attitude professionnelle, c’est allier rigueur, exemplarité et humilité. En respectant les bonnes pratiques, en encadrant les cordistes moins expérimentés et en évitant les excès de confiance, le cordiste contribue non seulement à sa propre sécurité, mais aussi à la valorisation de son métier.


10 règles d’or à apprendre par coeur

En suivant ces 10 règles d’or, les cordistes peuvent assurer la sécurité de leurs interventions, préserver leur propre intégrité et renforcer l’image professionnelle de leur métier. Ces principes, associés à une vigilance constante et au respect des consignes, constituent la base d’une pratique sécurisée et responsable.